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médiation et institutions européennes
La médiation pour tous en langue turque
La médiation pour tous en espagnol
“How Mediation Works”
- Peter Phillips, June 24, 2017
A collection of Blaise Pascal’s letters, published in 1657, included a letter that contained the apology, ”Je n’ai fait celle-ci plus longue que parce que je n’ai pas eu le loisir de la faire plus courte.” That is to say, “I wrote a longer letter than usual because I did not have time to make it shorter.” The recently published book, tersely titled How Mediation Works, must have taken the authors quite a bit of time.
La majeure partie de ce volume non volumineux (111 pages) est rédigée par trois grands leaders du mouvement ADR : Stephen B. Goldberg, Jeanne M. Brett et Beatrice Blohorn-Brenneur. Un chapitre sur “La médiation et le droit” est rédigé par le professeur Nancy Rogers de l’État de l’Ohio. Le résultat pourrait être comparé à ces séries condensées “…pour les nuls”, sauf que la précision de la pensée, la clarté de l’écriture et l’excellence générale m’incitent à le sous-titrer “Mediation for Smarties” (la médiation pour les petits malins).
Lire ce livre, c’est se débarrasser des toiles d’araignée et voir une pièce avec clarté. Les auteurs commencent par faire la distinction entre les “conflits” – la collision de points de vue différents – et les “différends” – un sous-ensemble de conflits dans lequel une partie présente une demande à une autre, qui la rejette. Ils divisent ensuite le processus de résolution des conflits en trois grandes catégories : les processus reposant sur le pouvoir et la coercition (comme le boycott d’un restaurant pratiquant la ségrégation), les processus reposant sur les droits (comme l’appel à un décideur faisant autorité pour qu’il applique les principes applicables et déclare quelle partie doit l’emporter) et les processus reposant sur les intérêts (comme l’engagement de concilier les priorités et d’effectuer des compromis, aboutissant à un résultat imparfait mais acceptable). La médiation est ensuite définie comme une “négociation avec l’aide d’un tiers neutre”. Nous arrivons ainsi à la page 7.
Fidèles à leur rigueur de pensée, les auteurs nous expliquent le rôle d’un médiateur qui convoque les parties, explique le processus, élabore des résolutions potentielles et conclut le processus.
Dans un chapitre de 17 pages qui vaut le prix du livre entier, ils s’expriment sur les obstacles couramment rencontrés par les parties au cours de la médiation, tels que la volonté de faire valoir ses droits, la prévarication ou l’exploitation. Ils font preuve d’une franchise admirable dans le dernier chapitre, intitulé “So You’d Like to Be a Mediator ?” (Vous aimeriez être médiateur ?). C’est, j’en suis presque sûr, le seul livre sur la médiation que j’ai lu qui inclut dans l’index l’entrée “Day job, don’t quit, 104” (travail de jour, ne pas quitter, 104).
Ce livre est résolument orienté vers le courant dominant. Les auteurs acceptent sans conteste qu’un médiateur soit “neutre”, par exemple – une proposition qu’un grand nombre de parties sophistiquées, y compris des parties asiatiques et de nombreuses entreprises occidentales, contesteraient dans un certain nombre de contextes. La liste des DVD de démonstration de la médiation recommandés, par exemple, est assez ancienne, et les lectures suggérées pour sortir de l’impasse ne comprennent que deux articles, le plus récent datant de six ans. En même temps, certains aspects sont tout à fait contemporains ; les lecteurs reçoivent une compilation de blogs sur le règlement extrajudiciaire des litiges, dont celui-ci – preuve du profond discernement des auteurs, s’il en est. Le livre est disponible en version numérique et en version papier.
Achetez plusieurs exemplaires du livre. Partagez-le et offrez-en des exemplaires à vos clients, à vos avocats et à vos amis médiateurs. C’est vraiment si bref et si bon.
Strass et souffrance au travail
